Date d'inscription :: : 14/12/2016 Hiboux envoyés :: : 46 Potion de polynectar :: : Teresa Oman + ahimsa
don't chase the quaffle if you see the snitch (mizar)
don't chase the quaffle if you see the snitch
La rentrée n’était plus qu’un souvenir dansant dans ma tête. Bien que persistant, il avait fallut faire place à ce qui me mettait le plus en joie en ce doux moment de retour au château : les cours. Le train-train de la vie étudiante en somme. J’en avais rêvé toutes les nuits pendant les grandes vacances d’été quitte à en donner le tournis à ma soeur. Apprendre de mes pairs ou à mes pairs c’était bien ça qui me faisait vibrer. Si bien qu’après m’être finalement décidée pour une filière orientée vers la medicomagie, un doute m’avait envahi l’esprit deux mois durant. Et si finalement c’était l’éducation était ce qui me correspondait le mieux ? Je m’étais alors rassurée au mieux pendant cette période, en me disant qu’il me serait possible d’aller piquer des cours ici et là chez d’autres élèves plus âgés ou débutant leur première année d’étude. C’était un peu comme si tout était à refaire. En effet, nous connaissions les lieux. Mais une fois dans le Poudlard Express je n’avais pu m’empêcher de ressentir ce sentiment d’appréhension, de découverte ainsi que de nouveauté qui m’avait envahi alors que je n’avais que onze ans. Cette année j’étais étudiante. Les attentes étaient différentes. Les A.S.P.I.C. n’étaient rien face au Merlin International Magique qui se profilait à l’horizon. J’avais déjà hâte, ce qui me faisait très certainement passer pour aussi étrange qu’un détraqueur amoureux en cette période où tout le monde regrettait ses grasses matinées et son édredon bien douillet.
Cela dit, si j’avais pas été de retour à Poudlard je n’aurais pu profiter de ce premier entrainement de Quidditch matinal. Quelques membres de l’équipe de Poufsouffle s’étaient donnés rendez-vous sur le terrain pour dépoussiérer les balais et surtout les ardeurs. Voler faisait un bien fou, même après le petit-déjeuner. Cela n’avait pas duré trop longtemps bien que le terrain soit totalement libre pour la journée. Aux dernières nouvelles en tout cas. Je m’en étais assurée il y avait quelques jours auprès de notre capitaine, notre directeur de maison et hier soir encore en consultant le planning de réservation du terrain. Pourquoi tant de précautions ? Parce qu’en ce jour, nous nous étions mis d’accord avec Mizar pour nous retrouver une fois mon entraînement terminé. Cette date allé marquer le grand retour de notre trio, disons du duo pour le moment, car Silas n’avait pas pu se joindre nous. Problème de coïncidences au niveau des emplois du temps. Pour une fois que le soucis venait d’un des garçons et non de moi je ne pouvais que me faire toute petite face à cet aléa. Ainsi, le terrain se vida de mes camarades Poufsouffle que je saluais vivement pendant qu’ils partaient. Pour ma part, je restais encore quelques minutes dans les airs. A faire des piqués descendants, puis des descentes tournantes en ne dirigeant le balai que d’une main, simulant ainsi le fait que l’autre bras soit occupé par le souaffle. Mon regard fut finalement attiré par une silhouette. Je ne savais pas vraiment depuis combien de temps il était là, mais sa vue fit naître un sourire sur mon visage. Je me dirigeais vers lui, bien contente de le voir son balai à la main. A sa hauteur j’engageais de suite la conversation sans pour autant descendre de mon engin. « Tu t’es souvenu où il se trouvait ? Wow bravo. », dis-je en désignant le balai du menton, « j’espère que tu es assez réveillé pour voler à plus d’un mètre du sol. » continuais-je alors en le taquinant. Milieu de matinée, cela devrait aller question réveil.