Douzième et dernière fois. Elle regarde un peu partout autour d'elle, ses yeux se posant sur plusieurs visages familiers. Les nouvelles têtes, elle va mettre un certain temps avant de les retenir. C'est toujours la même chose, à chaque rentrée. Skeeter tend la main, attrape son verre avant de se lever à son tour. Danser avec les professeurs ? Non merci, elle n'est pas assez saoule pour ça. La Black se déplace rapidement, zigzaguant entre les personnes qui s'entassent au milieu de la pièce faisant office de piste de danse. Déconnectée, elle cherche un visage en particulier. Quelques secondes d'enquête, puis l'abandon. Ça lui sert à rien. Rien à part lui faire du mal. Skeeter s'éloigne légèrement de la foule, retournant auprès de la table des Serdaigle. Moue de déception. Plus une seule trace de nourriture. Son verre encore à la main, elle se rapproche du mur, où se tient une autre personne en solitaire. Un visage qu'elle a déjà croisé dans les couloirs les années précédentes. « Alcool prohibé hein ? La soirée risque d'être longue. »

n'importe qui peut être cette personne

la soirée de répartition n'avait jamais été son moment à poudlard, à son arrivée, elle n'avait pas, contrairement aux autres enfants - admiré le faux ciel au dessus d'eux et les dizaines de plats plus délicieux que les autres apparaître devant elle pour la première. bien que moldu, la magie ne l'avait jamais fasciné et quand à l'âge de onze ans elle s'était posé sur le tabouret pour écouter la maison que le choixpeau lui désignait, elle avait prié de toute son âme pour qu'on lui dise que ce n'était pas concluant et qu'elle pouvait rentrer chez elle, ça n'est jamais arrivé. et tous les ans, elle s'assied là à observer d'autres gamins ravis de leur sort pendant qu'elle boude en pensant au moment où elle rentrerait dans son dortoir. malheureusement ce moment n'arrive jamais assez tôt, car à chaque fois, il y'a cette soirée où par soucis d'intégration, elle ne peut pas sortir et doit se forcer à observer tout l'monde créer des liens. chaque année, elle observe et comme chaque année, elle soupire de blasitude de voir qu'il y'en a toujours pour enfeindre le règlement comme des gosses de quinze ans, juste pour un peu d'alcool. un tel comportement - surtout quand un prefet est dans le lot - ne fait qu'accuenter la misanthropie que ressent eugenia au soirée d'accueil, et elle se retrouve comme chaque année à regarder sa montrer et compter les minutes avant de pouvoir s'enfuir de là.

Nana soupire légèrement. L'uniforme de poudlard est terne à en mourir. Le vert clair de l'uniforme de castelobruxo lui manque. Beaucoup. Regardant un peu partout autour d'elle, elle ne manque pas de remarquer qu'elle ne connait personne. C'est le moment. Tout sourire, Nana s'approche du premier groupe venu. Ça parle d'alcool. Ça l'intéresse. les règles sont faites pour être transgressées, non ? dit-elle, avec son habituel accent brésilien. Sinon, les mesures de sécurité seraient renforcées. On pourrait même croire qu'ils le veulent. Et qui sommes-nous pour ne pas accepter cette invitation à la débauche ? Les yeux de Nana sont rieurs. On pourrait presque voir ses tâches de rousseurs frétiller de malice. Il est doux pour elle de parler à de nouvelles personnes. Ce sont de nouvelles aventures. Nana semble reconnaître un gars de sa maison, mais sans plus. Elle replace une de ses mèches de cheveux derrière l'oreille, entendant à peine la musique du dancefloor. Ça va être une bonne soirée.

Bien que redondante, la cérémonie de répartition lui avait parût durer une éternité. Les nouvelles têtes semblaient si jeunes, à peine acnéiques et surement diablement turbulentes. Du coin de l’œil durant le repas, elle observait les fines recrues de sa maison, déplorant sur l'arrogance perfide qui semblait poindre dans certains regards, souriant lorsqu'ils étaient finalement remis à leurs places par plus grands qu'eux. Une ritournelle apparaissant à chaque premier septembre. Le dernier, aussi. Ce qui avait un brin de nostalgie dont se moqua Maizie.
La surprise de fin dérida quelques peu la serpentarde à l'annonce d'une surprise éveillant sa curiosité... qui se fana rapidement alors que les premiers professeurs commençaient à se trémousser sur la piste. Par Merlin, la décence n'était-elle plus de rigueur pensa-t-elle alors que le professeur de divination ondulait étrangement sur place, à la manière d'une vague ou encore d'un serpent assommé. Elle allait définitivement avoir besoin d'aide pour effacer cette image s'incrustant dans son esprit, la vipère grimaçant en se tournant vers son amie. " ...qu'on enfreignait déjà les règles ?" Ses oreilles captent alors une bribe de la conversation d'à côté, remarquant que Mizar et Skeeter étaient de la partie à qui elle sourit pour saluer, ne les ayant pas revue depuis le début de l'été.

Et chaque année c'est la même chose. Sérieusement, ces soirées de début d'année, Lou n'en pouvait plus. Passer la soirée avec des gens qu'elle ne peut pas supporter, merci bien. Et bien sûr, l'alcool est interdit parce que sinon on risquait un peu de s'ennuyer et visiblement, ce n'est pas le but. Soupirant, elle se leva et balaya la salle du regard, cherchant une sortie de secours pour aller s'enfermer dans sa chambre et surtout rester loin de ces gens qu'elle n'aimait pas et à qui elle ne portait clairement aucun intérêt. Elle commença à marcher tout en laissant trainer ses oreilles à droite à gauche. Elle n'aime peut-être pas les gens, mais elle reste quand même une commère. Elle finit par s'arrêter lorsqu'elle entend parler d'alcool. Ah. La soirée ne va peut-être pas être si ennuyante que ça finalement. Elle jeta un bref coup d'oeil aux gens du groupe, ne s'attardant pas plus que ça sur eux. « Je rêve où vous parlez de ne pas écouter les ordres de notre chère directrice ? » dit-elle d'un ton sarcastique. Quitte à passer une soirée avec ces gens, autant qu'elle s'amuse un peu. « J'en suis.» Elle regarda avec plus d'attention les personnes et leva les yeux aux ciels en voyant Noan. Évidemment, il faut que ce soit lui qui ramène de l'alcool.

Le sourire qui décore son visage. Skeeter tend son verre à son nouveau compagnon de soirée (@Noan Hall). « Passes-en. » A peine son geste lancé, elle remarque un rapide attroupement qui se forment autour d'eux. Visiblement, l'appel du saint breuvage est plus fort que les recommandations des professeurs. Parmi les nouveaux arrivants, elle remarque plusieurs visages familiers. La brune lève son verre en direction de son camarade de classe serpentard (@Cassian Lockwood). « A notre dernière année de politique soporifique ! » Elle englouti le liquide en vitesse avant de tendre à nouveau son gobelet au poufsouffle dont elle ne connait même pas le nom. Puis, c'est vers une chevelure rousse que son regard se tourne. Le sourire jusqu'aux oreilles, Skeeter se rapproche de la jeune femme (@Aurora Fitzgerald). « Aurora ! Comment tu vas ? » L'alcool qui lui monte vite à la tête ? Tout à fait.

Les yeux bien plus brillants que le ciel étoilé que présentait le plafond de la grande salle, Antonia admirait les nouveaux élèves rejoindre un à un leur nouvelle maison. Elle se souvenait de sa cérémonie de répartition comme si c’était hier. Elle n’avait jamais revécu un tel enthousiasme, un tel moment d’extase. Fière poufsouffle, elle avait accueillie les premières années avec le plus grand des sourire, égale à elle-même. Elle aimait ce rôle qu’elle s’était donné, cette façon qu’avait les gens de la regarder. Il ne fallait pas beaucoup de temps aux jeunes sorciers pour comprendre qu’elle était la personne à qui parler pour s'intégrer et rien ne la gratifiait plus que cela.
Quand la foule s’agita soudain, mettant fin au discours très solennel de la directrice, Tonia elle resta un instant assise, profitant du moment pour se resservir du dessert. Son gâteau au chocolat en bouche, elle remarqua néanmoins une tête connue, bien connue. Eugénia comme à son habitude se tenait seule dans son coin. Un détail qui ne manqua pas de l’affliger. Son verre de jus de citrouille en main et sa bouchée terminée, Antonia se décida à la rejoindre, se glissant furtivement derrière elle. « C’est étrange, moi qui pensais te trouver avec les fauteurs de trouble, je suis déçue » plaisanta-t-elle dans un petit rire, montrant du regard le groupe qui s’était formé à leurs côtés. « Un peu de jus de citrouille ? » demanda-t-elle toute guillerette tandis qu'elle tendit son verre à sa soeur.

En retard, comme à son habitude Bambi avait rejoint la cérémonie qui allait sans d'autre être comme les autres : ennuyeuse. Elle s'assit donc en bout de table en grimaçant légèrement aux quelques élèves dont elle avait attiré l'attention. Quelques petits rire, des sourires, des yeux levés au ciel, il y en avait pour tout les goûts. Bambi sourit à son tour quand elle découvre que le discours était quasiment le même chaque année depuis maintenant onze ans, onze ans qu'elle était là, son avant dernière année. La brunette finie même par murmurer les paroles de la directrice en les calquant. Oui c'était ennuyeux mais heureusement les choses allaient changer puisqu'il touchait à sa fin et donnait suite à une soirée "surprise" sans alcool. Comme beaucoup de personne Bambi sourit. Les pensait-ils vraiment si innocent ? Elle était prête à parier que plusieurs personnes avaient déjà envie d'ajouter un peu de piment à cette soirée. Elle se lève comme tout le monde et se laisse passer entre les personnes jusqu'à entendre les mots : alcool, règle, briser. Il ne lui en fallait pas plus. « J'ai cru comprendre que la soirée allait avoir un nouveau tournant, je suis preneuse. » Elle sourit en croisant les bras.

Le temps lui semble bien trop relatif. Quelques minutes sont passées, elle jurerait que ça fait des heures qu’elle est là à observer ses camarades s’agglutiner en groupe. Elle porte un regard sur les premières années, cent fois plus dignes d’intérêt et assez touchantes à regarder tout parti et à être intimidé. Elle-même se rappelle qu’elle était à cet exact même endroit lors de sa première soirée, avec Antonia qui la présentait à tout le monde, comme si elle allait être bien ici, alors qu’elle ne pensait qu’à rentrer Heureusement, les choses ont fait qu’elles ne se sont pas retrouvées dans la même maison. En parlant du loup. « C’est étrange, moi qui pensais te trouver avec les fauteurs de trouble, je suis déçue » plaisante Antonia après s’être glissée derrière sa sœur. Eugenia ne réagit pas et son visage ne bouge pas d’un trait en observant l’ainée Rutledge en sa compagnie. Ne devrait-elle pas lui retourner la remarque ? Est-ce que l’on encore dans l’un de ses moments où la grande tente de faire sourire la petite. « Non merci, je viens d’avoir deux mois de vacance pendant lesquels j’aurais pu tiser, je ne vois pas l’intérêt de le faire le jour de la rentrée surtout à une soirée où il y’a des enfants. En revanche toi, comment ça se fait que tu n’es pas avec tous tes amis ? » rétorque t-elle, visiblement agacée, pas par Antonia, mais par cette soirée qui fait qu’elle doit rester là alors qu’elle pourrait déjà étudier au dortoir. « Un peu de jus de citrouille ? » ajoute sa soeur, l’air taquin. Eugenia l’observe, et après une hésitation – parce qu’elle veut savoir quel tour toni compte lui jouer – elle accepte. « Bien sûr, c’est la fête après tout. » commente t-elle, ironiquement.

sorry:

hum:

Spoiler: